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Conférence des partenaires du Fonds Français Muskoka

L’appel de Cotonou à investir  davantage dans la santé reproductive et néonatale

 Le  Fonds Français Muskoka, défend  la nécessité de mobiliser les ressources  pour construire des systèmes de santé résilients, afin d’assurer des services de soins de santé de qualité. Dans ce cadre, une conférence s’est ouverte à Cotonou mercredi 17 avril 2024, avec pour objectifs de  réaliser une analyse des enjeux et des défis spécifiques de la santé maternelle, néonatale, infantile, des adolescents. Les résultats attendus incluent un engagement politique substantiel des gouvernements et des partenaires internationaux pour appuyer la construction de systèmes de santé résilients et travailler ensemble pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable.

Depuis 2010 en effet, des efforts sont faits  pour réduire la mortalité maternelle et infantile, avec une baisse de 23% et 25% respectivement. Dans ce cadre, les unités de soins mère « kangourou » ont permis de sauver 99% des nourrissons prématurés. Pourtant, malgré ces avancées, des obstacles subsistent, notamment l’accès limité à des services de santé de qualité, les ressources financières restreintes et les infrastructures inadéquates. La crise sanitaire mondiale de la Covid-19, les conflits en cours et l’insécurité croissante ont exacerbé ces défis, affectant gravement les femmes, les nouveau-nés, les enfants et les adolescents de la région.

Selon Benjamin Hounkpatin, ministre béninois de la Santé,  « À mi-parcours du Fonds Français Muskoka, nos systèmes de santé sont confrontés à des défis de financement et à des crises sécuritaires, accentuant la marginalisation de certaines catégories de personnes. Renforcer l’intégration des services et mettre l’accent sur la prévention et les interventions précoces sont essentiels pour une couverture sanitaire universelle efficace ». « Grâce au soutien du Fonds Français Muskoka, les indicateurs clés de santé des pays bénéficiaires ont connu une amélioration. Cependant, une accélération est nécessaire pour ne pas manquer les objectifs de développement durable de 2030», a déclaré le Dr Jean-marie Vianny Yameogo, Représentant Résidant OMS Sénégal. Mireille Kamitatu, Directrice Régionale Adjointe ONU Femmes, Mme Fabrizia Falcione, Directrice Régionale Adjointe de UNFPA West and Central Africa, UNFPA Afrique de l’Ouest et du Centre et M. Gordon Jonathan Lewis, Directeur Régional Adjoint UNICEF Africa, ont salué « les progrès accomplis », tout en notant que « le chemin vers l’atteinte des objectifs de santé infantile reste long ». Ils ont également appelé « les gouvernements nationaux et la communauté internationale à investir davantage dans la santé reproductive, néonatale, infantile, maternelle et des adolescents, y compris la nutrition ».

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