Le Burkina Faso a récemment fait face à une controverse après la publication d’un rapport de Human Rights Watch accusant l’armée burkinabè d’avoir exécuté plus de 200 civils, dont des enfants, dans le nord du pays. Suite à la diffusion de ces allégations par des médias étrangers tels que TV5 Monde, BBC et The Guardian, le Conseil supérieur de la communication burkinabè a décidé de suspendre ces médias pour une durée de deux semaines.
Cette décision a été vivement critiquée par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, qui dénoncent une violation de la liberté de la presse. De son côté, le gouvernement burkinabè nie en bloc les accusations et affirme que les médias étrangers ont relayé de fausses informations.
Cette affaire soulève une fois de plus les tensions qui existent entre le gouvernement burkinabè et les médias internationaux. RFI et France 24 sont d’ailleurs déjà censurés depuis plus d’un an et demi dans le pays.
Face à cette situation, la communauté internationale se mobilise pour défendre la liberté de la presse et exiger des explications de la part des autorités burkinabè. En attendant, la population du Burkina Faso reste dans l’attente de réponses concernant les allégations de graves violations des droits de l’homme.
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