L’université Columbia, située à New York, a pris la décision d’annuler sa grande cérémonie de remise de diplômes prévue le 15 mai prochain en raison des manifestations propalestiniennes qui ont secoué le campus ces dernières semaines. L’université a préféré organiser des événements de plus petite échelle à la place.
Depuis le début du conflit dans la bande de Gaza, des étudiants et des activistes ont protesté sur le campus de l’université Columbia. Le 30 avril, ils ont été délogés par des centaines de policiers anti-émeute. Cette répression a suscité la colère et la condamnation de nombreux étudiants et professeurs.
La cérémonie de remise de diplômes est un moment important dans la vie universitaire et scolaire aux États-Unis. Cependant, l’université Columbia a décidé de déplacer les cérémonies scolaires prévues sur la pelouse sud du campus vers un complexe sportif. Des remises de diplômes plus informelles et festives auront lieu du 10 au 16 mai, en réponse aux souhaits des étudiants et de leurs familles.
Cette décision a provoqué la colère de certains, avec une manifestation à l’extérieur du campus et une pétition ayant recueilli 1 400 signatures.
L’université Columbia est connue pour être un foyer historique de la contestation étudiante, notamment lors de la guerre du Vietnam et du mouvement des droits civiques dans les années 1960-1970. Elle a été l’une des premières à se mobiliser contre le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza.
La présidente de l’université, Minouche Shafik, a été critiquée pour avoir fait appel à la police lors de l’évacuation des manifestants. Elle s’est justifiée en expliquant que la situation avait été tumultueuse et que des actes violents avaient perturbé l’université.
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