Il dénonce une décision prise précipitamment, sous le coup de la colère.
Selon lui, cette mesure pénalise les transporteurs béninois et entraîne des coûts supplémentaires pour les opérateurs économiques nigériens. Il souligne notamment que cette décision précipitée expose les transporteurs à des frais de gardiennage en cas de dépassement de délai, ce qui n’est pas la solution idéale. Le 11 mai, les autorités nigériennes ont spécifié, via un communiqué, que les camions burkinabés, maliens ou ghanéens pourraient être sollicités en cas de forte demande. Le corridor Cotonou-Niamey était auparavant une artère majeure pour les entreprises de transit et de logistique, mais cette décision pourrait les obliger à trouver d’autres solutions pour répondre à la demande croissante en services logistiques dans la région. Bien que le Togo puisse sembler offrir une solution de rechange, il est incertain qu’il puisse répondre entièrement aux besoins logistiques du Niger. Les entreprises devront donc évaluer minutieusement la viabilité à long terme de cette option, en tenant compte des coûts liés à l’acquisition de nouveaux camions et à leur exploitation. Cette situation complexe représente un défi de taille pour les acteurs régionaux du secteur de la logistique et pourrait avoir un impact significatif sur le commerce entre les deux pays.
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