Au Gabon, l’ancien président Ali Bongo et ses deux plus jeunes fils ont décidé de démarrer une grève de la faim pour protester contre ce qu’ils dénoncent comme des actes de torture et de séquestration subis par plusieurs membres de leur famille. Leurs avocats ont annoncé avoir déposé une plainte devant le Tribunal judiciaire de Paris pour faire entendre leur cause.
Selon les conseils, Ali, Jalil et Bilal Bongo sont assignés à résidence, privés de moyens de communication avec l’extérieur et subissent des actes de torture. Maître François Zimeray a souligné dans une interview à RFI que la famille Bongo est privée de sa liberté depuis neuf mois, avec des membres arrêtés et torturés, et que les droits fondamentaux de chacun ne sont pas respectés.
Cette grève de la faim vise à attirer l’attention sur la situation préoccupante de la famille Bongo et à demander justice pour les violences subies. Les avocats espèrent que cette action médiatique permettra de faire avancer l’enquête et de faire cesser les atteintes aux droits de l’homme au Gabon.
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