Le dépouillement des voix a débuté en Afrique du Sud après une journée de vote pour les législatives. L’ANC, parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, pourrait perdre sa majorité absolue pour la première fois de son histoire. Les résultats définitifs ne seront pas connus avant le week-end.
La participation à ces élections est attendue en hausse par rapport aux dernières législatives de 2019, avec une estimation de participation “bien supérieure” à 66%. Les observateurs analyseront de près les résultats partiels dans différentes zones pour tenter de pronostiquer la tendance.
Certains électeurs ont exprimé leurs espoirs et leurs inquiétudes lors de ce scrutin. Certains maintiennent leur confiance envers l’ANC pour résoudre les problèmes de chômage, d’inégalités et de pénuries d’électricité, tandis que d’autres ont choisi de voter pour l’opposition, composée de plusieurs formations politiques.
Les principaux partis d’opposition, l’Alliance démocratique (DA) et les Combattants pour la liberté économique (EFF), ont déploré des dysfonctionnements qui ont provoqué des files d’attente interminables, incitant certains électeurs à partir avant de pouvoir voter.
La victoire de l’ANC ne fait aucun doute selon le président Cyril Ramaphosa, mais le chef de l’opposition a évoqué une nouvelle ère politique.
Les Sud-Africains devaient choisir parmi une cinquantaine de listes pour élire 400 députés à la proportionnelle. Les députés élus désigneront à leur tour le prochain président courant juin.
Ce scrutin est considéré comme le plus imprévisible depuis 1994, même si l’ANC devrait rester le premier parti à l’Assemblée, selon les analystes politiques.
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