Dans un comportement qui manque cruellement de sagesse et de responsabilité, Yayi Boni, ancien président béninois, semble être devenu le symbole de l’opposition destructrice plutôt que constructive.
Après une décennie au pouvoir, sa transition vers le rôle de chef de file de l’opposition aurait pu être une opportunité pour un engagement constructif dans le processus démocratique. Malheureusement, ses récentes déclarations ne font que révéler un manque d’honneur et de sens des responsabilités.
Ses propos, rapportés par la cellule de communication de son parti d’opposition, mettent en lumière une attitude d’incitation à la désobéissance civile et à la violence. Ses accusations selon lesquelles le code électoral révisé ne garantirait pas des élections transparentes et apaisées auraient pu être exprimées de manière constructive à travers les voies légales et institutionnelles.
Cependant, Yayi Boni semble privilégier la rhétorique de la confrontation plutôt que le dialogue et la recherche de solutions pacifiques. De telles déclarations, loin de promouvoir la paix et la stabilité, risquent de semer la division et l’instabilité dans le pays.
En incitant au mécontentement et à la désobéissance civile, Yayi Boni ne fait que miner les fondements même de la démocratie et de l’État de droit. Son refus d’accepter les règles du jeu démocratique et son appel à l’agitation sociale sont incompatibles avec les principes fondamentaux de la démocratie et du respect de l’État de droit.
Il est temps que Yayi Boni reconnaisse que la démocratie implique le respect des institutions et des règles du jeu démocratique, même lorsque les résultats ne correspondent pas à ses attentes.
Au lieu de jouer le rôle du mauvais perdant, il devrait mettre en avant des alternatives constructives et œuvrer pour un dialogue inclusif et pacifique entre toutes les parties prenantes.
En fin de compte, la responsabilité de garantir des élections libres et équitables incombe à tous les acteurs politiques, y compris Yayi Boni. Il est impératif qu’il abandonne sa rhétorique incendiaire et s’engage dans un dialogue constructif pour le bien de la démocratie béninoise et de son peuple.
Il y a longtemps et très longtemps que j’ai compris que ce monsieur a été une douloureuse parenthèse pour mon pays. Malheureusement, il refuse de laisser sa parenthèse fermer.