Alors que l’Aïd el-Kebir, connue sous le nom de Tabaski en Afrique de l’Ouest, approche à grands pas, de nombreux ménages se retrouvent face à un véritable défi financier pour célébrer cette fête dans le faste. En effet, malgré l’importance de cet événement dans la tradition musulmane, les revenus sont souvent en baisse et les dépenses sont conséquentes pour faire face à cette célébration.
Au Mali par exemple, où les délestages quotidiens ont entraîné la fermeture de nombreuses entreprises, les préparatifs pour la Tabaski sont moins flamboyants cette année. Avec un coût de vie élevé et des revenus souvent limités, de nombreux fidèles font face à des difficultés pour célébrer la Tabaski comme ils le voudraient. Pourtant, l’immolation d’un mouton reste une pratique recommandée pour commémorer la dévotion du prophète Abraham selon la religion musulmane.
Ainsi, la Tabaski est l’occasion pour de nombreux musulmans en Afrique de l’Ouest de concilier tradition et contraintes financières, en faisant preuve de prévoyance et d’organisation pour pouvoir célébrer cette fête importante dans la dignité et la piété.
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