Lors d’un atelier tenu hier, mardi 11 juin, à la préfecture de Porto-Novo, le Plan local de sécurité de la commune d’Avrankou a été au cœur des discussions, dans le cadre de la semaine des frontières. Le préfet de l’Ouémé, Marie Akpotrossou, a assuré que la mise en œuvre de ce Plan bénéficiera d’un suivi attentif de la part de la préfecture de Porto-Novo.
Les intervenants, dont Yannick Lègba, représentant le directeur général de l’Abegief, Mathieu Hounkarin, premier adjoint au maire d’Avrankou, et Gbènato Gnansounou, 2e substitut du procureur de la République près le Tpi de Porto-Novo, ont tous exprimé leur appréciation pour ce Plan, déjà opérationnel dans trois autres communes.
Cet atelier a rassemblé divers acteurs, notamment les élus communaux et locaux d’Avrankou, le préfet de l’Ouémé, des représentants du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, du parquet du Tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo, de l’Abegief et de la Société civile. Avrankou devient ainsi la quatrième commune du Bénin à se doter d’un tel plan, après Kétou, Nikki et Banikoara.
Le Plan local de sécurité vise à prévenir et combattre les problèmes de sécurité et de délinquance sur son territoire, fruit d’une collaboration entre la mairie d’Avrankou et l’Abegief dans le domaine de la gestion des espaces frontaliers. Il s’inscrit dans une stratégie territoriale intégrée avec les Plans de développement communaux, permettant aux maires de coordonner les activités de police administrative conformément à la loi en vigueur.
Le commissaire divisionnaire de police Lucien Bonou, représentant le ministre de la Sécurité publique, a souligné que ce plan constitue un outil évaluant les implications sécuritaires des Plans de développement communaux et des programmes d’investissement. Il permet également de promouvoir des recherches proactives sur la criminalité organisée et l’extrémisme violent.
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