Au Burkina Faso, un proche de l’ancien président Thomas Sankara, Mousbila Sankara, a été arrêté le 11 juin par les services de renseignements. Il a été interrogé pendant deux jours avant d’être finalement relâché le 12 juin au soir. Les agents de l’Agence nationale de renseignements l’ont ramené à son domicile après avoir assuré de son bon état de santé.
L’oncle de Thomas Sankara a été interrogé sur une vidéo dans laquelle des personnes préparant une tentative de renversement du pouvoir mentionnaient son nom. Mousbila Sankara a nié toute implication et a été mis hors de cause dans cette affaire. Il a ensuite été questionné sur ses écrits et déclarations dans la presse, notamment une lettre publique dans laquelle il interpellait le président de la transition sur la gestion du pays.
Malgré ces interrogatoires, Mousbila Sankara assure que le traitement qui lui a été réservé était correct et courtois. Il promet cependant d’être plus prudent à l’avenir pour éviter d’inquiéter ses proches. Malgré cette expérience, le vieil homme reste courageux et déclare : “Je n’ai pas peur car c’est la réalité de beaucoup de Burkinabè”.
Cette arrestation soulève des questions sur la liberté d’expression et la démocratie au Burkina Faso, où l’ombre de Thomas Sankara continue de planer. Les proches du défunt président restent vigilants et prêts à défendre ses idéaux de justice et d’égalité.
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