Dans un rapport récemment publié, la Banque mondiale met en avant la nécessité de mobiliser les investissements et les ressources du secteur privé pour soutenir la croissance économique en Afrique. Après les différents chocs subis par les finances publiques des États africains ces dernières années, cette initiative vise à renforcer les politiques budgétaires, les institutions et les réformes de gouvernance pour attirer davantage d’investisseurs privés.
Le rapport de la Banque mondiale souligne les progrès réalisés par certains pays africains en matière de réformes de gouvernance. Le Bénin, la RDC, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie sont salués pour leurs efforts visant à renforcer leurs institutions et à améliorer leurs politiques économiques. Le Rwanda, quant à lui, est félicité pour sa valorisation des ressources humaines et son efficience dans la mobilisation des recettes.
Cependant, des défis persistent dans certains pays. Le conflit en cours au Soudan a entraîné une détérioration significative de sa politique budgétaire, de son secteur financier et du cadre réglementaire des entreprises. D’autres pays comme le Burkina Faso, l’Éthiopie, l’Érythrée et le Mozambique ont également fait face à des difficultés qui ont impacté leur notation.
La Banque mondiale souligne également la nécessité d’améliorer la transparence, l’encadrement judiciaire et la maîtrise de l’inflation pour renforcer la perception des risques par les investisseurs. Les gouvernements africains doivent également faire face aux contraintes budgétaires liées aux coûts élevés du service de la dette, afin d’attirer davantage d’investissements privés et de stimuler la croissance économique.
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