Une nouvelle attaque meurtrière a eu lieu dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 octobre dans le nord du Togo. Un groupe armé a attaqué des soldats en patrouille le long des tranchées en construction le long de la frontière avec le Burkina Faso. Le bilan est lourd : 9 militaires et 10 civils ont été tués lors de cette attaque.
Selon des témoins, l’attaque a commencé par une explosion suivie d’un échange de coups de feu. Les militaires ont été pris au piège dans une embuscade alors qu’ils patrouillaient pour surveiller la construction des tranchées destinées à empêcher l’incursion des groupes armés dans le pays.
Parmi les civils tués, on compte principalement des employés de l’entreprise Ebomaf, chargés de creuser les tranchées. L’entreprise a également subi des dégâts matériels importants avec la perte d’un bulldozer et cinq pelleteuses incendiés lors de l’attaque.
L’armée a réagi en envoyant des hélicoptères en renfort pour repousser les assaillants.
Des femmes et des mineurs ont également été neutralisés lors de l’opération. Il s’agit de la deuxième attaque de ce type en quelques mois, soulignant le défi sécuritaire que représente la frontière avec le Burkina Faso pour le Togo.
Laisser un commentaire