Hier samedi 2 novembre, dans la ville de Douala au Cameroun, le domicile de l’opposant Jean-Michel Nintcheu a été encerclé dès l’aube par les forces de l’ordre.
Le président national du Front pour le changement du Cameroun (FCC) devait y tenir une réunion du comité directeur national, mais selon le parti, « des gendarmes et des policiers de l’unité anti-terroriste » se sont positionnés aux abords du domicile, laissant planer un climat de tension.
Pour Jean-Michel Nintcheu, cette intimidation est le signe que le régime en place craint une éventuelle transition politique. « Le “grand soir”, c’est quoi ? C’est l’après-Biya. Et on a l’impression qu’ils font tout pour que soient muselés les acteurs politiques qui comptent », a-t-il déclaré. Malgré cette pression, le FCC affirme qu’il ne baissera pas les bras et continuera à défendre les intérêts du peuple camerounais.
Lors de la réunion tenue malgré l’encerclement, plusieurs points ont été débattus, montrant que le parti reste déterminé à poursuivre ses actions.
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