L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a publié le 6 novembre 2024 une lettre accablante à l’encontre de ses successeurs, les accusant d’avoir plongé le pays dans une « situation catastrophique » en raison de leur inaction depuis leur accession au pouvoir.
Cette lettre intervient à la veille des élections législatives prévues le 17 novembre, alors que Sall, actuellement en exil au Maroc, cherche à mobiliser le soutien des électeurs pour sa candidature à un mandat de député.
Dans cette lettre, diffusée dans tous les médias, Macky Sall présente un bilan de son mandat, affirmant avoir quitté le pays dans un état de marche satisfaisant, avec un « taux de croissance positif » et une reconnaissance sur la scène internationale. Il dénonce également ce qu’il qualifie de « populisme », de « manipulation » et de « parole stérile » des nouvelles autorités, qu’il considère comme des dérives inacceptables.
Sall annonce également sept promesses de campagne, parmi lesquelles la formation d’un gouvernement d’union nationale si sa coalition remporte les élections, ainsi que la convocation d’assises de la réconciliation. Il promet également de réduire le train de vie de l’État, une promesse déjà faite par le parti au pouvoir.
Cependant, cette démarche n’est pas sans critiques. Amadou Ba, tête de liste à Thiès et représentant du gouvernement actuel, a réagi en appelant Macky Sall à revenir au Sénégal pour mener sa campagne sur le terrain, le qualifiant de « hors-sol ».
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