L’annonce du régime militaire au Burkina Faso envisageant de rétablir la peine de mort dans le code pénal a suscité une vague d’indignation au sein de l’opposition. Cette décision, prise par le gouvernement de la junte au pouvoir depuis le coup d’État de septembre 2022, va à l’encontre des avancées démocratiques réalisées ces dernières années dans le pays.
Des voix s’élèvent pour dénoncer cette régression en matière des droits de l’homme et de la justice. Selon Amnesty International, l’augmentation des condamnations à la peine de mort en Afrique subsaharienne est alarmante et va à l’encontre de la tendance mondiale vers l’abolition de cette pratique barbare.
L’opposition politique et la société civile au Burkina Faso appellent le gouvernement à reconsidérer sa position et à respecter les normes internationales en matière de droits humains. Ils demandent également aux partenaires internationaux du pays de se mobiliser contre le rétablissement de la peine capitale.
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