Dans un contexte de bouleversements politiques majeurs, l’ancien président syrien Bachar el-Assad a brisé son silence pour s’exprimer sur la situation actuelle de son pays. Dans un communiqué publié le 16 décembre, il a affirmé que Damas était désormais « aux mains des terroristes » et a expliqué les circonstances de sa fuite.
Bachar el-Assad, qui a dirigé la Syrie d’une main de fer depuis 2000, a déclaré qu’il n’avait pas quitté le pays de manière préméditée, mais qu’il avait agi en réponse à la chute de Damas, désormais contrôlée par une coalition rebelle. Cette déclaration marque un tournant dans la perception de l’ex-dirigeant, qui a longtemps considéré toute opposition comme étant issue du terrorisme.
Alors que le paysage politique syrien change, les capitales du monde entier commencent à réévaluer leurs relations avec le pays. L’Union européenne a annoncé qu’elle enverrait un haut représentant à Damas pour établir des contacts avec les nouvelles autorités, dont Abou Mouhammed al-Joulani, le chef de Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, a souligné que l’UE jugerait les actions des nouveaux dirigeants « allant dans la bonne direction ».
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