La tension politique au Mozambique a atteint un nouveau sommet après la validation par la Cour constitutionnelle des résultats de la présidentielle, marquée par des accusations de fraude et des irrégularités. Lundi, des milliers de partisans de l’opposition, emmenés par Venâncio Mondlane, ont envahi les rues de Maputo pour protester contre la décision de la Cour, qui a attribué la victoire à Daniel Chapo, candidat du parti au pouvoir, le Frelimo, avec 65,17 % des voix.
Malgré les alarmes de l’opposition et des observateurs électoraux concernant les malversations durant le scrutin, la Cour a estimé que ces irrégularités « n’avaient pas substantiellement influencé les résultats ». Venâncio Mondlane, leader de l’opposition, a contesté cette décision, arguant que la victoire de Chapo est le résultat d’un système électoral biaisé, et a appelé à des manifestations pacifiques pour exiger justice et transparence.
Les récentes semaines de tensions ont été marquées par des manifestations qui ont provoqué la mort de plus de 100 personnes, exacerbant les inquiétudes concernant la stabilité du pays, qui est dirigé par le Frelimo depuis son indépendance en 1975. Les partisans de Mondlane ont exprimé leur frustration face à ce qu’ils considèrent comme un déni de la volonté du peuple.
Les appels à la paix et à l’apaisement se multiplient, mais le climat reste tendu. Les forces de l’ordre sont en état d’alerte, craignant une escalade des violences. La communauté internationale surveille de près la situation, espérant une issue pacifique à cette crise politique.
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