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Discours de fin d’année de Guillaume Soro : Un appel à l’unité et à la souveraineté pour la Côte d’Ivoire

En cette fin d’année 2024, Guillaume Kigbafori Soro, président de Générations et Peuples Solidaires (GPS), a prononcé un discours marquant, invitant les Ivoiriens à réfléchir sur le chemin parcouru tout en se projetant vers l’avenir. Dans une allocution empreinte d’émotion et de détermination, Soro a évoqué les défis mondiaux et nationaux, appelant à une prise de conscience collective face à une réalité internationale marquée par des tensions croissantes.

Le président Soro a commencé par exprimer sa joie de voir les Ivoiriens en bonne santé, tout en adressant une pensée particulière à ceux qui souffrent, que ce soit en raison de la maladie ou de l’isolement. Il a souligné l’importance d’apprendre du passé pour mieux préparer l’avenir, en insistant sur le fait que chaque nouveau départ représente une opportunité de réaffirmer nos ambitions collectives.

Soro a ensuite abordé les enjeux géopolitiques actuels, notamment la guerre russo-ukrainienne, qu’il a qualifiée de faillite de la diplomatie internationale. Il a dénoncé l’escalade de la violence au Moyen-Orient et a appelé à une réforme des mécanismes de décision de l’ONU pour lutter efficacement contre ces crises. En parallèle, il a exhorté l’Afrique à se préserver des conflits par procuration, plaidant pour une action proactive des dirigeants africains en faveur de la souveraineté du continent.

Sur le plan national, Soro a dénoncé les drames sociaux induits par la politique de déguerpissement, rappelant les expulsions de force et la répression des mouvements sociaux. Il a mis en lumière la nécessité d’une gouvernance plus inclusive et respectueuse des droits humains, tout en appelant à une réforme en profondeur de la Commission Électorale Indépendante pour éviter une nouvelle crise électorale.

Guillaume Soro a également évoqué les avancées démocratiques dans certains pays africains, tout en soulignant les reculs inquiétants observés dans d’autres. Il a mis en avant des exemples de pays comme le Ghana et le Sénégal, qui se sont distingués par leur stabilité politique et leur engagement envers la démocratie.

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