John Dramani Mahama a officiellement été investi en tant que président du Ghana ce matin, marquant ainsi son retour après huit années dans l’opposition. Sur la place de l’Indépendance, entouré de milliers de partisans et de dignitaires internationaux, Mahama a pris ses fonctions en promettant de restaurer la stabilité économique et de lutter contre la corruption.
La cérémonie a été une célébration vibrante, rassemblant des milliers de Ghanéens enthousiastes sous un soleil de plomb, attendant avec impatience le retour de celui qui a dirigé le pays de 2012 à 2017. À ses côtés, Nana Jane Opoku Agyemang, la nouvelle vice-présidente et première femme à occuper ce poste au Ghana, a également prêté serment, symbolisant un tournant historique pour le pays.
Dans un discours éloquent, Mahama a évoqué ses précédents mandats, rappelant comment, il y a huit ans, il avait passé les rênes de la nation à Nana Akufo-Addo après avoir été battu lors des élections. Cette passation de pouvoir a été décrite par Mahama comme un moment de réflexion sur la démocratie ghanéenne et la continuité du leadership dans le pays.
Dans son discours inaugural, le président Mahama a mis en avant ses priorités pour son nouveau mandat. Au cœur de son programme figurent des initiatives visant à revitaliser l’économie du Ghana, en proie à des défis significatifs, ainsi qu’un engagement ferme à combattre la corruption, que beaucoup perçoivent comme un obstacle aux progrès nationaux.
« Nous devons travailler ensemble pour assurer que les ressources de notre pays servent le bien-être de son peuple », a déclaré Mahama, soulignant l’importance d’une gouvernance transparente et responsable.
L’événement a également vu la participation de 18 chefs d’État venus du continent et d’autres régions du monde, témoignant de l’importance et de l’influence du Ghana sur la scène internationale. Le président nigérian Bola Tinubu, invité d’honneur, a pris la parole pour célébrer le retour au pouvoir de Mahama, décrivant cette transition comme un signe positif pour l’Afrique. « Nous voyons une étoile noire, symbole de l’indépendance du Ghana, se lever haut dans le ciel, le ciel de l’Afrique », a-t-il déclaré, évoquant des thèmes d’unité et de coopération régionale.
Le retour de Mahama pourrait marquer un tournant crucial pour le Ghana, un pays dont les citoyens espèrent une renaissance économique et politique. Toutefois, il doit faire face à des défis de taille, notamment la nécessité de restaurer la confiance des citoyens envers les institutions gouvernementales.
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