Dans un tournant inattendu des événements, Joe Biden, président des États-Unis, a décidé de retirer Cuba de la liste noire des États soutenant le terrorisme, une décision qui coïncide avec l’annonce de la libération de 553 prisonniers par les autorités cubaines. Cette démarche marque une étape significative dans les relations entre Washington et La Havane, à quelques jours de l’investiture de Donald Trump, dont la politique pourrait inverser cette tendance.
Le mémorandum publié par la Maison Blanche a officiellement mis fin à l’inclusion de Cuba sur la liste noire, une décision qui a suscité des réactions variées, tant aux États-Unis qu’à Cuba. Un haut responsable américain a souligné que cette action visait à encourager la libération de prisonniers politiques, une promesse qui a été rapidement suivie par l’annonce de La Havane.
Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a déclaré sur les réseaux sociaux que la libération de 553 prisonniers condamnés pour divers délits était une décision unilatérale et souveraine de son gouvernement. Bien que la liste des prisonniers libérés n’ait pas été communiquée, des sources américaines indiquent que des défenseurs des droits humains et des manifestants arrêtés lors des révoltes de 2021 pourraient faire partie des bénéficiaires.
Le processus de libération a été facilité par l’intervention du Vatican, avec des échanges entre le président cubain et le pape. Cette dynamique diplomatique témoigne d’une volonté de dialogue et d’apaisement dans un contexte de tensions historiques entre les deux nations.
Les familles des prisonniers, comme Liset Fonseca et Laida Yelkis Jacinto, ont exprimé leur soulagement et leur espoir face à cette décision. Elles ont réclamé la libération de leurs enfants, emprisonnés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression. Ces voix témoignent de l’impact humain des décisions politiques et des attentes populaires face à un changement potentiel de régime.
À l’approche de l’investiture de Donald Trump, dont la ligne dure envers Cuba est bien connue, l’avenir de cette dynamique reste incertain. Les observateurs s’interrogent sur la possibilité de voir Cuba à nouveau inscrit sur la liste noire et sur les répercussions que cela pourrait avoir sur les relations bilatérales.
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