Venancio Mondlane, principal opposant au Mozambique, a annoncé avoir été placé sous contrôle judiciaire après une audition de près de dix heures par le parquet à Maputo. Mondlane a affirmé qu’il n’était pas informé des accusations portées contre lui, mais a précisé qu’il ne pouvait pas se déplacer sans prévenir le bureau du procureur et était restreint à des déplacements de moins de cinq jours. Les interrogatoires se sont concentrés sur les manifestations post-électorales de l’année dernière, ainsi que sur des accusations d’incitation à la violence et de perturbations économiques. Ces manifestations avaient fait suite à l’élection présidentielle d’octobre, contestée et marquée par des irrégularités, selon des observateurs internationaux, dont ceux de l’Union européenne.
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