Le professeur Gnangbo Kacou, expert fiscaliste et leader du parti Les Centristes de Côte d’Ivoire, a officialisé sa candidature à la présidentielle de 2025. Il l’a annoncé ce mercredi 9 avril, au cours d’une conférence de presse à Abidjan, appelant à une rupture avec le système actuel. Membre de la Coalition pour l’alternance pacifique (CAP), ce candidat de l’opposition affirme vouloir construire une Côte d’Ivoire fondée sur « l’égalité et la prospérité ». Il promet d’être le premier à déposer son dossier de candidature auprès de la Commission Électorale Indépendante (CEI) dès l’ouverture officielle des dépôts en août. Pour Gnangbo Kacou, ce geste est avant tout un engagement ferme, et non une stratégie de communication. Il a vivement critiqué la CEI et le Conseil constitutionnel, accusant ces institutions d’être aux ordres du pouvoir en place. Dressant un tableau sombre de la situation socio-économique, il rappelle que la Côte d’Ivoire fait partie des 40 pays les plus pauvres selon la Banque mondiale. Il alerte aussi sur le chômage de masse, notamment chez les jeunes, et sur le coût de la vie, plaçant le pays parmi les plus chers du continent. Son programme repose sur une série de mesures fortes : interdiction d’exporter les matières premières, injection annuelle de 1 000 milliards de FCFA dans la formation, octroi de 1 000 bourses à l’international, promotion de start-ups, réforme de l’enseignement, et création d’une monnaie nationale baptisée Ivoire, accompagnée d’un bitcoin ivoirien. Il appelle les Ivoiriens à rejoindre un « nouveau monde » en soutenant sa candidature pour offrir un avenir meilleur aux générations présentes et futures. Avec ce discours offensif et des propositions audacieuses, Gnangbo Kacou entend incarner l’alternative face à un système qu’il juge à bout de souffle.
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