Le mpox connaît une propagation alarmante en Afrique. Depuis janvier 2025, le continent enregistre en moyenne 3.000 cas suspects par semaine. Le CDC Afrique tire la sonnette d’alarme et évoque une crise sanitaire en pleine aggravation. D’après l’agence de santé de l’Union africaine, 39.840 cas ont été recensés depuis le début de l’année, dont 9.020 confirmés et 13 décès. Rien que la semaine dernière, 2.768 cas ont été signalés, avec une concentration majeure en RDC, au Burundi et en Ouganda – ces trois pays représentant 94 % des cas confirmés. Yap Boum, responsable adjoint des incidents mpox, a déclaré que le continent a déjà dépassé la moitié du total de 2024 en trois mois. La RDC reste l’épicentre de l’épidémie avec plus de 90.000 cas depuis janvier 2024, dont 2.099 la semaine dernière. Le CDC Afrique avait déjà déclaré en août 2024 l’épidémie comme une urgence de santé publique continentale. L’OMS a également réagi en rehaussant son niveau d’alerte à une urgence internationale, pour la seconde fois en deux ans.
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