Ce lundi 15 avril marque le début d’une série de procès pour l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, qui fait face à pas moins de 88 chefs d’accusation dans quatre procédures pénales distinctes. Le magnat républicain est appelé à comparaître devant la justice de l’État de New York pour le premier de ces procès.
Au cœur de l’accusation, des allégations concernant des paiements orchestrés par Trump, via son conseiller Michael Cohen, afin de faire taire des témoignages potentiellement préjudiciables, notamment ceux de femmes avec qui il aurait eu des relations sexuelles. Ces paiements, dissimulés dans les comptes de la Trump Organization sous prétexte de “frais juridiques”, auraient été révélés au grand jour par le Wall Street Journal en janvier 2018.
Pour le procureur de Manhattan Alvin Bragg, élu sous l’étiquette démocrate, l’enjeu principal de l’affaire ne se résume pas à de l’argent et du sexe, mais plutôt à une présumée conspiration visant à manipuler l’élection présidentielle de 2016. Bragg affirme qu’il s’agit d’une tentative de dissimulation d’informations cruciales pour l’électorat, constituant ainsi une fraude électorale. Donald Trump, quant à lui, fait face à des accusations graves, notamment de falsification de documents comptables, passibles de jusqu’à quatre ans de prison pour chaque chef d’accusation. L’ancien président avait déjà été inculpé il y a un an de 34 chefs d’accusation de ce type.
L’accusation soutient que ces manipulations financières avaient pour objectif de maintenir l’image de Trump intacte pendant la campagne présidentielle de 2016, dans laquelle il a finalement triomphé. Cependant, les autorités judiciaires estiment que ces actions s’apparentent à une tentative délibérée de tromper les électeurs.
Le procès se déroule devant une juridiction locale de première instance, où Donald Trump risque jusqu’à quatre ans de prison pour les accusations les plus graves portées contre lui. Cette comparution marque un nouveau chapitre dans le feuilleton judiciaire entourant l’ancien président américain, alimentant les spéculations quant à l’issue de cette affaire et à ses répercussions politiques futures.
Ces procès ouverts à environ sept (07) mois des prochaines présidentielles entravent la campagne de Trump, un jugement au pénal, ce qui s’avère également une première aux USA . S’il venait à être inculpé, ce serait une grande première, la condamnation d’un ancien président des USA à des peines d’emprisonnement, ce qui ne manquerait pas d’arriver selon des experts judicaires ayant analysé les chefs d’accusation.
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