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Filière cajou : l’industrie locale ivoirienne face à une crise d’approvisionnement

Les transformateurs de noix de cajou en Côte d’Ivoire éprouvent de plus en plus de difficultés à s’approvisionner. Ceci, du fait de la concurrence induite par l’autorisation accordée aux exportateurs asiatiques avec de nombreux avantage commerciaux. C’est le Groupement des Industriels du Cajou en Côte d’Ivoire (GIC-CI) qui a porté la plainte au Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) dans un courrier dont copie a été transmise à l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP). Dans sa lettre, la GIC-CI, regroupant à la fois des transformateurs locaux et internationaux, a exposé les difficultés des transformateurs à se procurer des noix brutes, du fait de la concurrence à eux livrée sur le marché par les exportateurs asiatiques établis en Côte d’Ivoire. La situation n’est pas nouvelle mais semble se répéter car, dans leur courrier, ils ont précisé qu’ils la vivent depuis trois ans maintenant où les exportateurs asiatiques ont été autorisés à acheter des noix brutes à l’intérieur du pays.

Les exportateurs asiatiques, dénonce le groupement industriel, bénéficient de subventions gouvernementales et acquièrent la majorité des noix brutes, mettant ainsi en difficulté les transformateurs locaux. Cette concurrence assortie d’amenuisement des stocks des transformateurs internes à conduit à la fermeture de plusieurs unité industriel ces trois dernières années.

Par suite de cette alerte, le directeur général du CCA a reçu une délégation du groupement le 23 avril 2024 pour des discussions et propositions de solutions restées sans suite. Et pourtant, Il y a environ cinq ans, cette même situation s’était posée et l’une des résolutions a été de contraindre les exportateurs à vendre une partie de leurs stocks de noix brutes aux transformateurs locaux. Mais cette proposition n’a jamais été effective du fait des coûts élevés de transport entre les ports et les zones intérieures où se trouvent les transformateurs. Mais le fonctionnement de l’industrie locale, il va falloir des mesures concrètes soient prises et qu’on veille à leur respect scrupuleux et mise en œuvre diligente pour garantir l’approvisionnement en noix brutes de l’industrie nationale de transformation.

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