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Echanges avec les interprofessions du riz et du maïs .

Le Gouvernement propose les semences hybrides pour booster les rendements.

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a récemment rencontré les acteurs des interprofessions du riz et du maïs, ainsi que les importateurs de semences hybrides de maïs et de riz. Lors de cette réunion, le Ministre a expliqué les mesures prises par le Gouvernement pour améliorer la production et la productivité dans ces filières.

Le Gouvernement du Bénin cherche à rendre le riz et le maïs, deux céréales largement consommées dans le pays, plus disponibles et abordables. Ces céréales sont également très demandées sur les marchés sous-régionaux. La décision d’interdire les produits carnés à base de volailles à partir de la fin de l’année 2024 a encouragé le développement de l’aviculture, ce qui a entraîné une forte demande en aliments pour volailles à base de maïs (60%) et de riz. Cette demande accrue a rendu ces deux céréales plus rares et a entraîné une augmentation des prix.

Pour faire face à cette situation, le Ministre de l’Agriculture a souligné l’importance d’accroître les rendements à l’hectare afin de maintenir une production régulière. Cela passe notamment par l’utilisation de semences de qualité. Le Gouvernement a facilité l’importation de semences hybrides de maïs à haut rendement ainsi que de semences hybrides de riz. De plus, des engrais céréaliers tels que le NPK et l’urée, ainsi que des herbicides sélectifs, sont rendus disponibles à moindre coût.

Concernant le riz, le Ministre a précisé qu’il était déjà possible de produire jusqu’à 8 tonnes à l’hectare dans les zones aménagées. Avec les nouvelles semences disponibles, le rendement devrait être encore meilleur. Le Ministre a donc envoyé les représentants des producteurs en mission pour relayer ces informations et encourager une production intensive afin de faire face à la demande croissante et de lutter contre la faim.

Les représentants des interprofessions du riz et du maïs ont salué les efforts du Gouvernement pour améliorer les rendements à l’hectare de ces deux cultures. Les importateurs de semences hybrides ont également souligné les avantages de ces semences, certifiées par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ils ont insisté sur l’importance de l’utilisation régulière d’engrais pour maximiser le potentiel de ces semences hybrides.

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