La Cour constitutionnelle appelée à statuer
L’article 25 de la Constitution stipule que « L’État reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et de venir, la liberté d’association, de réunion, de cortège et de manifestation ». De plus, l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques énonce que « Toute personne a droit à la liberté d’expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix ». Fort de cela, les juristes Landry Angelo Adélakoun, Romaric Zinsou, Miguèle Houéto, Fréjus Attindoglo, et Conaïde Akoudénoude ont intenté un recours contre la marche contre la cherté de produits. A travers leur recours déposé devant la cour constitutionnelle le lundi 29 Avril, les requérants demandent à la haute juridiction de constater l’arrestation de responsables syndicaux et l’interdiction d’une marche pacifique le samedi 27 Avril dernier. Autrement dit, ils demandent à la Cour constitutionnelle de juger que l’arrestation des Secrétaires Généraux des Centrales et Confédérations syndicales et des manifestants est contraire à la Constitution.
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