En République démocratique du Congo (RDC), des députés nationaux de la majorité présidentielle expriment leur mécontentement concernant les candidatures présentées pour les futurs postes au sein du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Alors que Vital Kamerhe a été désigné comme candidat principal, d’autres choix suscitent la controverse au sein de la coalition majoritaire, l’Union sacrée.
Certains élus de la majorité critiquent le choix de Christophe Mboso, âgé de 82 ans, pour le poste de deuxième vice-président, soulignant qu’une nouvelle génération de leaders devrait être privilégiée. De plus, la présence de Serge Bahati, fils du président sortant du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, ainsi que la nomination de la sœur de Jean-Pierre Bemba pour un poste de questeur adjoint, sont également remises en question.
Plus d’une centaine de députés nationaux exigent des candidatures indépendantes des liens familiaux avec les dirigeants de l’Union sacrée, soulignant l’importance de respecter des principes républicains dans le choix des représentants au sein de l’Assemblée nationale.
Les tensions au sein de la majorité présidentielle soulignent les divisions internes et les désaccords concernant les candidatures pour les postes clés au sein de l’institution parlementaire. Le vote pour le bureau définitif de l’Assemblée nationale aura lieu le 18 mai prochain, et il reste à voir comment ces différends internes pourraient influencer les résultats et la stabilité politique du pays.
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