Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 mai, un véhicule de marque Avensis a été intercepté par la patrouille du commissariat de Guéné aux environs de minuit trente. À son bord, des sacs d’engrais étaient en cours d’acheminement hors du pays.
L’inventaire a révélé la présence de quarante et un sacs d’engrais maïs NPKSBZ et sept sacs d’engrais coton NPKSBZ, tous estampillés de la campagne agricole 2024-2025. Cette découverte a suscité des inquiétudes quant à la légalité de leur origine, notamment après la déclaration de la coordonnatrice de l’AIC indiquant que de tels sacs ne devraient pas être en circulation à ce stade de l’année. Cette constatation soulève des soupçons de fraude et de contrefaçon dans la production et la distribution d’engrais agricoles. Face à cette situation, les autorités ont pris des mesures fermes.
Le conducteur du véhicule a été placé en garde à vue près du tribunal de première instance de deuxième classe de Kandi, conformément aux instructions du procureur de la République. Parallèlement, les unités de la Police républicaine sont en alerte pour lutter contre la vente illégale des intrants agricoles en dehors des frontières nationales.Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités dans la lutte contre le trafic illicite d’engrais agricoles. Elle souligne également l’importance d’une coopération étroite entre les différentes agences gouvernementales pour renforcer les contrôles et prévenir de telles infractions à l’avenir. En effet, la protection de l’économie nationale et la garantie de la sécurité alimentaire dépendent en grande partie de la capacité des autorités à prévenir la fraude et à assurer la légalité des transactions dans le secteur agricole.
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