La Chine a réagi avec force aux menaces de taxation de ses véhicules électriques par l’Union européenne. Les pays membres de l’UE ont récemment convenu d’imposer de nouveaux droits d’importation pour les voitures électriques chinoises afin de limiter leur concurrence sur le marché européen.
Cette décision n’a pas été bien reçue par Pékin, qui a vivement critiqué les sanctions depuis mercredi soir. La Chine avait anticipé ces mesures avec une loi adoptée en avril dernier pour renforcer ses capacités de riposte économique.
Malgré cela, Pékin a exprimé sa volonté de négocier avec les États membres de l’UE pour faire changer d’avis sur cette décision controversée. En attendant, la Chine se prépare à riposter en ciblant des secteurs clés de l’économie européenne.
Parmi les secteurs visés figurent le cognac français et les produits laitiers européens. La Chine a déjà lancé une enquête antidumping sur les brandys, ce qui menace les fabricants français de cognac. De plus, des entreprises chinoises de l’agroalimentaire ont déposé une plainte contre les subventions européennes sur les produits laitiers.
Berlin est également sous les feux de la rampe, car les constructeurs étrangers peinent à rivaliser sur le marché chinois face à la montée en puissance des voitures électriques chinoises.
Les constructeurs chinois ont massivement exporté leurs voitures électriques en Europe pour écouler leurs surcapacités. En réponse aux sanctions européennes, Pékin a affirmé qu’elle défendrait ses intérêts et se réserve le droit de déposer une plainte devant l’OMC.
La Chine qualifie la décision européenne de “protectionnisme déguisé” et utilise tous les leviers diplomatiques pour tenter de diviser les pays de l’UE sur cette question.
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