Le gouvernement ambitionne de favoriser la transformation locale de toute la production nationale de cajou et de soja, afin d’ajouter davantage de valeur. Pour atteindre cet objectif, il est crucial de renforcer la performance globale de ces deux filières, ce qui bénéficiera notamment aux prix offerts aux producteurs.
Depuis ces dernières campagnes agricoles, la production d’anacarde et de soja au Bénin connaît une croissance constante, soutenue par l’État et marquée par une augmentation des exportations. Ces filières sont animées par des groupements d’acteurs, regroupés en interprofessions pour l’anacarde, malgré un cadre réglementaire de représentativité non pleinement rempli.
De même, bien que les producteurs de soja ne soient pas encore organisés en interprofession, ils sont structurés au sein de l’Union nationale des coopératives de producteurs de soja du Bénin, présente dans 50 des 77 communes. Il s’agit maintenant d’établir directement des accords interprofessionnels entre les familles de producteurs et les transformateurs, ainsi que de signer des accords-cadres avec l’État pour les deux interprofessions restructurées.
Afin de concrétiser cette restructuration, la Chambre nationale d’Agriculture supervisera la mise en place d’un comité national d’orientation et d’un comité technique chargé de la mise en œuvre du processus. Ces initiatives visent à assurer une organisation plus efficace et à maximiser les avantages économiques pour l’ensemble des acteurs des filières d’anacarde et de soja au Bénin.
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