À trois jours du second tour des élections législatives, la tension monte alors que les incidents envers les élus en campagne se multiplient. Des agressions ont été signalées, mettant en danger la sécurité des candidats et leur équipe. Face à cette situation préoccupante, le gouvernement a annoncé le déploiement de trente mille policiers et gendarmes sur tout le territoire français pour assurer la tranquillité des élections.
Des agressions en augmentation : Depuis le début de la campagne, les agressions envers les candidats se sont multipliées. La porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, a été victime d’une agression alors qu’elle collait des affiches électorales à Meudon. Dans une autre région, une candidate du Rassemblement National a également porté plainte après avoir été violemment prise à partie par un commerçant. Ces attaques mettent en lumière les risques auxquels sont confrontés les candidats dans l’exercice de leur campagne électorale.
Renforcement de la sécurité : Face à cette montée de violence, le ministre de l’Intérieur a annoncé le déploiement de trente mille policiers et gendarmes pour le jour du scrutin. Cette mobilisation vise à éviter tout “désordre” causé par des groupes d’extrême gauche ou d’extrême droite. Parmi les effectifs mobilisés, cinq mille seront déployés à Paris et sa banlieue, où les risques de troubles sont considérés comme plus élevés.
Le débat sur le “front républicain” : En parallèle de ces incidents, le débat sur le “front républicain” fait rage. Marine Le Pen, candidate du Rassemblement National, assimile cette stratégie politique à un “parti unique” visant à empêcher son parti d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Cette polémique vient ajouter une dimension supplémentaire à une campagne déjà marquée par les tensions.
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