L’arrestation récente de l’activiste Raymond Cota au Gabon et son extradition vers le Cameroun dans des conditions obscures ont suscité de vives inquiétudes parmi les organisations de la société civile en Afrique centrale. Alors que des informations contradictoires circulent et que le sort de Raymond Cota demeure incertain, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) appelle à la transparence et à la protection des droits fondamentaux.
Raymond Cota, connu pour ses critiques virulentes à l’égard de la gouvernance au Cameroun, a été arrêté à Libreville et transféré de force au Cameroun, sans que les motifs de son arrestation et de son extradition ne soient clairement établis. Une vidéo le montrant menotté et présentant des excuses aux autorités des deux pays a suscité l’indignation et l’interrogation quant aux circonstances de cette affaire.
Face à cette situation préoccupante, la société civile reste mobilisée pour obtenir des réponses et garantir le respect des droits de Raymond Cota. Le Redhac demande que la lumière soit faite sur cette affaire et que toutes les garanties nécessaires soient assurées pour préserver l’intégrité physique et morale de l’activiste.
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