Au Tchad, la communauté journalistique est en émoi suite à l’arrestation du rédacteur en chef de Tchadinfos, Oumar Ali Badour, par des hommes encagoulés de l’Agence nationale de la sécurité d’État (Anse). Les organisations de journalistes, telles que l’Association des médias en ligne du Tchad (Amet) et l’Union des journalistes du Tchad (UJT), dénoncent un acte d’intimidation et exigent la libération immédiate de leur collègue.
Selon le secrétaire général de l’UJT, Serge Manassé Gotingar, aucun magistrat n’a été informé de cette arrestation, ce qui soulève des interrogations quant à la légalité de la procédure. Les journalistes tchadiens sont unanimes : Oumar Ali Badour doit être libéré sans délai.
Cette arrestation suscite une vive indignation au sein de la profession, rappelant les risques auxquels les journalistes sont confrontés dans l’exercice de leur métier au Tchad. Les pressions et les intimidations ne doivent pas être tolérées, et la liberté de la presse doit être respectée en toute circonstance.
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