Le procès sur l’achat d’un avion présidentiel et des contrats d’achats d’équipements militaires en 2014, impliquant d’anciens ministres et militaires au Mali, se poursuit avec détermination. Les accusations de détournement de fonds et de corruption sont au cœur des débats, datant de l’époque de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keita.
Lors de l’ouverture du procès, un important dispositif de sécurité a été déployé pour assurer le bon déroulement de l’audience. Plusieurs accusés, dont une ancienne ministre de l’Économie et des Finances, un ex-haut fonctionnaire à la présidence et deux hauts gradés de l’armée, ont fait face aux premières accusations.
Les avocats de la défense ont soulevé des exceptions, demandant notamment à la cour de se déclarer incompétente pour juger ces affaires impliquant des ministres, qui devraient selon eux relever de la Haute cour de justice. Cependant, toutes leurs demandes ont été rejetées, et les inculpés devront désormais faire face aux accusations de corruption et détournement de fonds.
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