La récente auto-promotion du président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya, au rang de général d’armée a suscité une vive polémique au sein de la société civile du pays. Pour la deuxième fois cette année, le chef de la junte du CNRD s’est attribué ce grade par un décret présidentiel, aux côtés de quinze autres membres de la junte et de l’armée.
Si certains soutiennent cette décision en la qualifiant de reconnaissance pour les efforts de Mamadi Doumbouya dans la stabilisation du pays, d’autres la critiquent fortement. En effet, cette auto-promotion, qui survient après seulement quelques mois à la tête de la transition, est perçue comme une manière de s’accorder des honneurs et des pouvoirs excessifs.
De plus, le saut des grades de général de brigade et de division pour atteindre directement celui de général d’armée soulève des interrogations quant à la légitimité de cette promotion. Certains internautes n’hésitent pas à comparer ces auto-promotions à celles de dirigeants autoritaires tels que Mobutu en République Démocratique du Congo ou Bokassa en République Centrafricaine.
Face à ces réactions mitigées, il est clair que l’auto-promotion de Mamadi Doumbouya et des autres membres de la junte soulève des questions de légitimité et de transparence au sein de l’armée guinéenne.
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