Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi, le général Assimi Goïta, chef de la junte au pouvoir au Mali, a abordé la question de la préparation d’élections destinées à mettre fin au régime militaire en place. Bien qu’aucune date précise n’ait été annoncée, cette mention marque un tournant dans un contexte politique malien caractérisé par l’incertitude et le flou.
Cette réunion était également marquée par la présence du nouveau Premier ministre, le général Abdoulaye Maïga, ainsi que des membres d’un gouvernement récemment remanié. Les discussions ont mis en lumière l’engagement des autorités militaires à organiser des scrutins “transparents” et “apaisés”, bien que les détails concernant l’ordre chronologique de ces élections restent encore flous. Initialement, les militaires maliens avaient promis de céder le pouvoir aux civils d’ici mars 2024, sous la pression de la communauté internationale.
Cependant, cette promesse semble désormais remise en question, sans qu’une nouvelle échéance ne soit fixée. Le général Abdoulaye Maïga, en tant que Premier ministre et responsable de l’administration territoriale, pourrait jouer un rôle clé dans l’organisation de ces élections. Parallèlement, le général Assimi Goïta est considéré comme un potentiel candidat à une future présidentielle.
L’ancien Premier ministre Choguel Maïga a récemment révélé que près d’une centaine de partis politiques pro-junte auraient discrètement obtenu leur agrément pour participer au processus électoral.Cette situation soulève des interrogations sur la pluralité et la transparence du futur cadre électoral.
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