Dans un contexte de crise sécuritaire persistante dans l’est de la République Démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a décidé de procéder à un remaniement à la tête des Forces armées de la RDC (FARDC).
Une série de nominations a été annoncée, dont celle du général Christian Tshiwewe Songesha, qui laisse son poste de chef d’état-major après deux années de mandat marqué par une intensification des violences, notamment en raison des avancées du mouvement rebelle M23.
Le général Songesha, ancien commandant de la Garde républicaine, avait été promu chef d’état-major général en octobre 2021 avec pour mission explicite de lutter contre la menace croissante du M23, un groupe armé accusé d’être soutenu par le Rwanda. Son départ, survenant dans un climat d’insécurité croissante, soulève des interrogations quant aux capacités opérationnelles de l’armée congolaise à faire face à ces défis.
Son successeur, le lieutenant-général Banza Mwilambwe Jules, est un officier d’artillerie qui jouit de la confiance du président. Avant cette promotion, il était chef adjoint de la maison militaire du chef de l’État, où il était chargé des opérations et des renseignements. Son expérience, notamment en tant que commandant adjoint de la Garde républicaine, devrait lui permettre de prendre en main les dossiers sensibles liés à la sécurité et aux opérations militaires dans un pays où la stabilité demeure fragile.
En parallèle, des changements notables ont également été opérés à l’état-major des renseignements militaires, où le général-major Christian Ndaywel a été déplacé au commandement des forces terrestres. Ces ajustements sont perçus comme une tentative de revitaliser la structure de commandement de l’armée congolaise face aux menaces internes et externes.
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