Plusieurs figures de l’opposition ont été arrêtées à Juba, jeudi, dans un contexte de tensions politiques croissantes au Soudan du Sud. Ces arrestations surviennent alors que la critique contre le gouvernement se fait de plus en plus forte, notamment concernant la mise en œuvre de l’accord de paix de 2018 et la gestion interne du pays. Les personnes arrêtées sont des leaders de l’opposition qui avaient récemment exprimé leur mécontentement face aux problèmes politiques et économiques persistants. Bien que les raisons officielles de ces arrestations n’aient pas été précisées, elles semblent liées à des manifestations et à des déclarations publiques contre le régime. Des organisations internationales comme Amnesty International et Human Rights Watch ont dénoncé cette répression, soulignant les violations de la liberté d’expression et de la pluralité politique. Elles demandent la libération immédiate des opposants et le respect des droits fondamentaux. Le Soudan du Sud, encore marqué par des années de guerre civile, fait face à des défis multiples : tensions ethniques, problèmes de gouvernance et crise économique. Ces arrestations risquent d’aggraver une situation déjà fragile et de raviver les tensions internes. La communauté internationale appelle à un apaisement immédiat et à la protection des droits humains pour garantir une transition vers la paix et la stabilité.
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